1 avril 2013 1 01 /04 /avril /2013 11:57


Robin Hobb

Les Cités des Anciens
Tome 5 : Les Gardiens des Souvenirs

(Eds Pygmalion pour le GF)

 

 

cites-des-anciens-t5.jpgQuart de couverture du tome 5  Les Gardiens des Souvenirs :


Les gardiens des dragons sont bloqués sur la rive du fleuve du désert des Pluies qui fait face à Kelsingra, la légendaire cité des Anciens. Seule Gringalette, la dragonne de Kandi, est capable de voler, et Alise Finbok l'utilise pour visiter la cité et tâcher d'en révéler les mystères avant que l'afflux probable de prospecteurs ne la dénature et n'en chasse les fantômes. Pendant ce temps, Leftrin est reparti sur le Mataf à Cassaric pour refaire des provisions, et les gardiens luttent pour survivre et pour fournir de quoi manger à leurs dragons, incapables de se débrouiller seuls, et peu enclins à faire les efforts nécessaires pour gagner leur autonomie. Les tensions s'accroissent entre les grandes créatures, à demi infirmes mais pleines d'une morgue propre à leur espèce. Cependant le désert des Pluies n'est pas leur seul ennemi ; les envoyés du duc de Chalcède, en quête d'organes de dragons pouvant sauver leur maître, se rapprochent...

 



 

 

 

Aïe, Pygmalion, qu'as-tu fait !

On le savait déjà, la maison d’édition Pygmalion a scindé les tomes originaux en deux. Cela s’était déjà ressenti à la lecture des tomes précédents, mais pour celui-ci c’est vraiment scandaleux. Le livre est trop court (300 pages au format poche), l’histoire est tronquée en de multiples points et notre soif est loin d’être étanchée. Ce livre n’était pas écrit pour être coupé d’une façon aussi barbare. Pourquoi l’avoir fait ? Par habitude ? Car ce n’est pas la seule série qui a été si sauvagement saccagée par le découpage… mais bref. Parlons du livre :

 

D’anciens personnages, disparus depuis plusieurs tomes (voir même d’une série précédente) refont leur apparition, ajoutant une nouvelle trame à l’intrigue principale. Hest va devoir affronter les marchands chalcédiens avec qui Sédric avait négocié ; Selden, le petit frère de Malta Vestrit, désormais un Ancien, se retrouve prisonnier et mal en point ; le Duc de Chalcède, bien qu’on ait déjà entendu parler de lui dans les volumes précédents, reçoit un chapitre dédié à sa personne.

 

Ces nouveautés redonnent de la vigueur au récit, qui commençait à trainer en longueur. Malheureusement, chaque personnage, chaque fil d’intrigue, ne semblent avoir droit qu’à un seul chapitre chacun. Cela donne la mauvaise impression que rien n’avance, et c’est très probablement dû au découpage grossier qui a été fait pour la version française.

 

Et pourtant l’écriture est toujours aussi riche, aussi détaillée, aussi émotive. On apprend ENFIN (après tout de même vingt-six livres si on compte tout le cycle de l’Assassin Royal plus celui des Aventuriers de la mer ajoutés aux quatre premiers tomes des Cités des Anciens) à quoi servent réellement les pierres de souvenirs noires striées de veines d’argent. On vole à dos de dragon, on découvre la cité de Kelsingra avec Alise et Thymara… et on veut connaître la suite. Très vite.

 

Si je ne mets que 3 étoiles sur 5 pour ce livre, c’est uniquement à cause de ce découpage qui gâche la lecture. Je conseille à tous ceux qui ont entamé la lecture de ce cycle d’attendre que tous les livres soient sortis, ou au moins de les lire par deux comme cela a été prévu par Robin Hobb. 

 

 



Doris Facciolo

Site : http://www.lamagiedesmots.be/

 

 

 

  LA NOTE

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Critique des tomes 1 et 2 

Critique du tome 3

Critique du tome 4

 

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1 avril 2013 1 01 /04 /avril /2013 11:38


Robin Hobb

Les Cités des Anciens
Tome 4 : La Décrue

(Eds Pygmalion pour le GF et J’ai Lu pour le format poche)

 

 

cites-des-anciens-t4.jpgQuart de couverture du tome 4  La Décrue :


 

À la suite de la crue catastrophique qui a frappé l'expédition vers la cité légendaire des Anciens, les survivants se retrouvent et s'efforcent de reconstituer un groupe cohérent, malgré les disparitions ; de nouvelles relations se forment, inattendues ou inespérées, d'autres poursuivent une évolution cahoteuse et malaisée, comme les dragons malformés qui continuent de grandir et de rêver de devenir un jour les maîtres du ciel, de la terre et de la mer. Dans un volume riche en surprises et en rebondissements, Robin Hobb approfondit encore sa peinture des humains, des dragons et de leurs relations difficiles, mais porteuses d'espoir en un avenir meilleur.



 

 

Autant le troisième tome « La Fureur du Fleuve » était prévisible, autant celui-ci ne l’est pas.

Certes, certaines scènes étaient attendues depuis longtemps, mais on se demande jusqu’aux derniers instant si le temps est venu, ou pas.

 

Ce tome est celui des révélations, celui où chacun se dévoile enfin aux yeux de tous. Alise et le capitaine Leftrin assument enfin leur amour (il était temps !), le chasseur Carson se révèle être aussi homosexuel que son neveu, Relpda devient plus robuste et plus intelligente depuis son lien avec Sédric et même la gabare se montre sous son véritable jour aux yeux des hommes et des dragons.

 

Mais il n’y a pas que des révélations : de nouveaux rebondissements totalement inattendus ont lieu. Des adieux et des retrouvailles (tiens, ça ne vous parle pas ?), de nouveaux lieux, créatures et objets à découvrir mais aussi et surtout l’évolution physique des gardiens et de leurs dragons. Je n’en dirai pas plus de peur de trop en dévoiler à ceux qui n’ont pas encore lu ce livre, mais sachez que mon petit cœur a palpité à la lecture des derniers chapitres de « La Décrue ».

 

Dragons et humains évoluent au fil de ces pages d’une manière bien plus rapide que jusqu’alors. Robin Hobb sème sa magie çà et là, sans jamais trop en dévoiler mais en laissant assez de sous-entendus pour nous titiller et nous obliger à suivre le récit de chaque personnage avec la plus grande attention.

 

La fin aurait fait une excellente fin définitive à cette série. Les choses sont remises à plat, tout le monde a progressé d’une manière telle que « tout est bien qui finit bien », mais c’était sans compter les multiples questions encore en suspens, laissant la porte ouverte à une suite que les fans de mon espèce ne pourront pas manquer.

 

Lire ce livre après en avoir lu d’autres d’univers complètement différents, c’est comme retrouver des amis de longue date. En les quittant, on ne peut qu’espérer les revoir à nouveau le plus rapidement possible.


Doris Facciolo

Site : http://www.lamagiedesmots.be/

 

 

 

  LA NOTE

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Critique des tomes 1 et 2 

Critique du tome 3

 Critique du tome 5

 

 

 

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23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 17:54

 

zombie-story.jpg

 

zombie-story2.jpg zombie-story3.jpg

 

 


Zombie Story - T1 : Zombie Island

David Wellington

Milady - poche et numérique

416 pages

 

   


L'histoire : À la suite d'une catastrophe mondiale les p les plus développés sont envahis par des hordes de zombies cannibales. Seules quelques enclaves subsistent, en Somalie notamment. A la recherche d'un remède au virus, un groupe d'adolescentes surarmées, menées par un vétéran, se rend à New York. Tous se croient préparés au pire. Mais dans l'île de Manhattan en ruine, ils vont bientôt découvrir que la non-mort est loin d'être le destin le plus terrifiant...

  

 

 

 

 

 


 

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16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 16:43

 

faux-reveur.jpg

 


Faux rêveur

Collectif

Bragelonne

512 pages

 

   

Anthologie par Peter Crowther
Ian McDonald, Paul McAuley, James Lovegrove, Stephen Baxter, Graham Joyce, Kim Newman, Michael Marshall Smith, Peter F. Hamilton


Huit auteurs incontournables ! Huit textes d'une puissance onirique à vous couper le souffle ! Calez-vous bien au fond de votre fauteuil préféré, car vous allez décoller !
Ce voyage vous transportera à travers les lieux les plus insolites de notre planète et bien au-delà… Contemplez les forêts tombées du ciel au milieu des déserts de l'Afrique. Suivez Andy Warhol à la tête des vampires de Brooklyn. Mais prenez aussi le temps de vous arrêter un moment à Leningrad, durant l'hiver de 1942, il s'y passe des choses effrayantes. Et si cela ne vous suffit pas, découvrez pourquoi les extra-terrestres enlèvent les Terriens, ou comment une enquête criminelle peut durer deux cents ans… Absurde, me direz-vous ? Alors peut-être préférez-vous explorer un nouvel univers à l'échelle d'une molécule ?
Après ça, ne vous étonnez pas d'avoir des visions ou de faire des cauchemars ; car ici le rêve est si tangible que vous pourriez bien y croire. Sensations fortes assurées, savamment orchestrées par les maîtres anglais du Fantastique et de la Science-Fiction !
La novella "Les Nuits de Leningrad" de Graham Joyce a obtenu le Grand Prix de l'Imaginaire 2002 catégorie meilleure nouvelle étrangère.
La novella "Tendeléo" de Ian McDonald a obtenu le Prix Theodore Sturgeon de la meilleure nouvelle de l'année en 2001.

  

 

 

 

 

 


 

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15 mars 2013 5 15 /03 /mars /2013 09:00

 

 

trone-de-fer-1.jpg

 

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Tome 1 :  Le Trône de fer
 Tome 2 : Le Donjon Rouge

 

 

 

Le Trône de Fer

Tome 1 : Le Trône de Fer

Tome 2 : Le Donjon Rouge

George R.R. Martin

Pygmalion (grand format), J'ai Lu (poche)

476 pages et 540 pages


 

Tome 1 : Le Trône de Fer

L'histoire : Après avoir tué le monarque dément Aerys II Targaryen, Robert Baratheon est devenu le nouveau souverain du royaume des Sept Couronnes. Tandis qu'en son domaine de Winterfell, son fidèle ami le duc Eddard Stark rend paisiblement la justice. Mais un jour, le roi Robert lui rend visite, porteur de sombres nouvelles : le trône est en péril. Stark, qui s'est toujours tenu éloigné des affaires du pouvoir, doit alors abandonner les terres du Nord pour rejoindre la cour et ses intrigues. L'heure est grave, d'autant qu'au-delà du mur qui protège le royaume depuis des siècles, d'étranges créatures rôdent...

 


 

 

Tome 2 : Le Donjon Rouge

L'histoire : Le Royaume des Sept Couronnes est en pleine tourmente. Jouet de perfides intrigues nouées dans l'ombre autant que de grands seigneurs qui n'attendent qu'une occasion pour se rebeller, Eddard Starck, Main du roi, tente d'y faire régner l'ordre et la justice au nom de son souverain... mais ses efforts semblent vains.


Car comment protéger le roi Robert Baratheon des complots alors que celui-ci, imprévisible, n'aspire qu'à braver le danger ? Comment imposer la paix à des barons qui ne rêvent que de batailles et de pouvoir ? Et de plus, comment résister à cet engrenage infernal alors qu'au-delà des mers, une armée s'assemble pour fondre sur le royaume ?

 

 

 

 

 

 

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Vous pouvez retrouver sur www.ymagineres.net

d'autres critiques du Trône de Fer :

 

Intégrale 1 (tomes 1 et 2)

Intégrale 2 (tomes 3 à 5)

Intégrale 3 (tomes 6 à 9)

 

 


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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 20:37

 

 

Rosa Montero

 
Des larmes sous la pluie


 

 


 


des-larmes-sous-la-pluie.jpgQuart de couverture:


Etats-Unis de la Terre, 2109. Les réplicants meurent dans des crises de folie meurtrière tandis qu'une main anonyme corrige les Archives Centrales de la Terre pour instrumentaliser l'histoire de l'humanité. Bruna Husky, une réplicante guerrière, seule et inadaptée, décide de comprendre ce qui se passe et mène une enquête à la fois sur les meurtres et sur elle-même. Aux prises avec le compte à rebours de sa mort programmée, elle n'a d'alliés que marginaux ou aliens dans ce tourbillon répressif, vertige paranoïaque, qui emporte la société.

 

Rosa Montero choisit un avenir lointain, hérité de Philip K Dick et de Blade Runner, pour nous parler de ce qui fait notre humanité, la certitude de notre mort et de celle de ceux que nous aimons. Ses personnages sont des survivants qui s'accrochent à la morale politique, à l'éthique individuelle, à l'amitié et à l'amour. Elle construit pour nous un futur cohérent, une intrigue prenante qui nous touche et nous fait réfléchir. Elle écrit avec passion et humour, des outils essentiels pour comprendre le monde. 

 

 

 

J’ai reçu ce livre gratuitement grâce à l’opération « mass critique » organisée par Babelio (réseau social du livre), en collaboration avec les éditions Métailié (et d’autres, évidemment). Je tiens à les remercier de tout cœur pour cette belle découverte.


En effet, en librairie, je ne me serais jamais promenée de moi-même au rayon « hispanique ». Et pourtant… ce livre de Science-fiction est une vraie perle qu’il serait dommage de manquer.


Je ne vais pas faire ici un résumé détaillé de ce livre. Ça serait gâcher le suspens qui est, ma foi, bien présent de la première à la dernière page. L’intrigue est tournée à la façon d’un roman policier : l’héroïne est une détective privée, réplicante à qui il ne reste que 4 ans, trois mois et 29 jours à vivre. Elle va mener l’enquête sur des suicides violents et très semblables de plusieurs réplicants. Je ne suis pas une adepte du roman policier, mais j’avoue que placé dans un univers à la fois futuriste et proche de notre époque, sur notre propre planète (bien qu’elle n’ait plus le même visage en 2109), cela ne m’a pas déplu.


Ne vous attendez pas à un grand roman moralisateur (quoique ?) étudié dans le moindre détail à la façon d’un space opera, car ce n’en est pas un. Il s’agit de Science-fiction simple et complexe à la fois. Rosa Montero a approfondi son œuvre de façon à ce qu’elle soit crédible, mais sans aller dans l’excès. Le futur, la science, la technologie et les forces en présence ne sont finalement que le décor d’un drame politico-psychologique. Car il ne s’agit pas du remake d’un vieux film de SF où les hommes se battent contre les technos-humains, leur création, même si l’ensemble du livre semble mener vers cette guerre quasi-inévitable. Il s’agit plutôt de l’histoire de cette femme-robot qui mène son enquête sur les faits dramatiques qui secouent son quartier mais également de sa propre vie, de sa place dans le monde, de sa mort - 4 ans, 3 mois et 29 jours - ainsi que de l’éthique, la politique et la manipulation des foules à travers les médias. Toutes sortes de médias.


C’est finalement ce que j’en retiens : pensez par vous-même et ne prêtez pas trop d’attention à ce que les médias vous montrent, même si les images sont réelles, elles sont parfois tronquées ou présentées dans de mauvais contextes.

Est-ce réellement le message que l’auteure a voulu transmettre ? Je n’en sais rien. Je lirai probablement d’autres de ses livres pour mieux faire connaissance avec elle car j’aime beaucoup son humour, son style légèrement mélancolique, franc, simple, et redoutablement efficace.

 



 

 

Doris Facciolo

Site : http://www.lamagiedesmots.be/

 

 

 

 

  LA NOTE

4.5 noir


 

 

 

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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 19:27

 

 

Deborah Harkness

 
L'école de la nuit


  Tome 2

 


 


l_ecole-de-la-nuit.jpgQuart de couverture:


 Diana Bishop, jeune historienne héritière d'une puissante lignée de sorcières, et le vampire Matthew Clairmont ont brisé le pacte qui leur interdisait de s'aimer. Quand diana a découvert l'Ashmole 782, un manuscrit alchimique, à la bibliothèque d'Oxford, elle a déclenché un conflit millénaire. La paix fragile entre les vampires, les sorcières, les démons et les humains est désormais menacée.
Déterminés à percer le mystère du manuscrit perdu, et tentant d'échapper à leurs ennemis, Diana et Matthew ont fui à Londres... en 1590. Un monde d'espions et de subterfuges, qui les plonge dans les arcanes du passé de Matthew et les confronte aux pouvoirs de Diana.
Et à l'inquiétante École de la nuit.

 

 

 

Puis vinrent la fuite et le passé.

 

Autant j’ai très vite achevé le premier tome intitulé Le Livre Perdu des Sortilèges, autant j’ai traîné pour celui-ci. Non pas qu’il soit inintéressant ou qu’il m’ait ennuyé, loin de là. Disons simplement que la période à laquelle j’ai lu ce livre n’était pas propice aux histoires de cœur, et encore moins d’enfants… (ceux qui me connaissent comprendront).


Ce livre est encore une fois découpé en plusieurs parties : six au total. Je ne les décortiquerai pas toutes, à vous de les découvrir. Sachez cependant que chaque partie est un voyage, un tournant tant géographique que scénaristique et qui est loin de me déplaire.


Pour ceux qui ont déjà lu le premier tome de cette trilogie, ce qui suit n’est plus un spoiler : Diana et Matthew sont retournés dans le passé afin de retrouver l’Ashmole 782 mais également pour permettre à Diana d’échapper à la Congrégation actuelle tout en espérant trouver une sorcière capable de l’aider à maîtriser sa magie « renaissante ». Nous voici donc en 1591, dans une Angleterre en pleine chasse aux sorcières et sous le règne de la capricieuse Reine Elisabeth Tudor.


Quoi de mieux pour une historienne que de se retrouver actrice dans un passé que l’on a étudié des années durant ? Je parle ici de Diana, mais cela s’applique également à Deborah Harkness. En tant que professeur d’histoire, et particulièrement attachée à cette époque, l’auteure nous fait découvrir ce qu’était la vie d’antan au quotidien, mais aussi à quoi ressemblait les cours royales de Londres et de Prague. Tous les détails y sont : de la tenue vestimentaire très voyante mais très peu pratique à l’usage de la monnaie locale, en passant par l’évolution des langues. Ce sont toutes ces petites choses, comme les descriptions des boutiques et de la nourriture de l’époque, qui m’ont attirée dans ce livre. La manière dont nous vivions quelques siècles plus tôt comparée à aujourd’hui.


Rassurez-vous, l’intrigue est bien présente à travers tous ces détails historiques, de même que les émotions fortes. Car Diana découvrira vite les multiples faces cachées de son bien-aimé vampire. Lui-même va être confronté à son passé, car si les coutumes changent au fil des siècles, la mentalité d’un vampire également. Notre petit couple va traverser des hauts et des bas, retourner à Sept-Tours et rencontrer le père de Matthew.


Alchimie, découvertes scientifiques, magie et perturbations temporelles sont également au rendez-vous. Il est difficile de manier les répercutions temporelles, mais l’auteure s’en sort bien. Quelques chapitres dédiés au présent et à différentes personnes et points de vue sont insérés à travers ce volume de façon à tenir le lecteur en haleine. Car tout le monde sait que Diana et Matthew vont devoir revenir dans le présent, mais personne ne sait quand… ni si Diana sera capable d’utiliser ses pouvoirs correctement.


Tout comme pour le premier tome, j’ai beaucoup apprécié les références à des personnages connus. Plus encore de « les rencontrer ». Aussi, je ne sais pas s’il s’agit du traducteur ou non, mais le vouvoiement entre Diana et Matthew a enfin disparu. Quel soulagement !


Par contre, le côté romantique m’a un peu ennuyée. Bien que le sujet soit traité en adulte, avec des problèmes d’adultes et pas d’adolescents comme dans bien des livres, ce n’est pas ce qui m’a attiré dans cette trilogie et ce n’est pas ce que j’en retiens, même si toutes les intrigues tournent autour de ce couple. Ce livre peut être lu à plusieurs niveaux, pour plusieurs trames. À chacun de choisir le fil qu’il préfère suivre.

 



 

 

Doris Facciolo

Site : http://www.lamagiedesmots.be/

 

 

 

  LA NOTE

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10 mars 2013 7 10 /03 /mars /2013 06:35

 

 

vers-la-lumiere.jpg

 

 

Vers la lumière

Andreï Dyakov

L'Atalante

314 pages


 

L'intrigue de ce roman se déroule dans l'univers de Metro 2033 de Dmitry Glukhovsky.

Vous pouvez visionner également sur ce blog la critique de  Metro 2033 et celle de sa suite,  Metro 2034.


 

L'histoire : Saint-Pétersbourg, 2033. Bélier est l'un des stalkers des plus aguerris du métro pétersbourgeois ; nul de discute le prix de ses services. Gleb est un jeune orphelin de douze ans dont la vie se résume à vider les fosses d'aisance de sa station natale, Moskovskaya. Cette vie va changer à tout jamais le jour ou Bélier réclame le garçon pour prix d'une mission périlleuse que souhaite lui confier la puissante Alliance littorale : conduire une expédition en surface jusqu'à Kronstadt. Une lumière a été aperçue dans cette direction. Est-ce un message des survivants de l'île ? Ou est-ce, comme d'autres le prétendent, le signe de l'arrivée d'un navire destiné à conduire les survivants de la Catastrophe vers une terre promise ?

 

Andreï Dyakov, dont c'est ici le premier roman, est un jeune auteur russe dont le travail a d'ores et déjà été primé. Il étend l'univers de Dmitry Glukhovsky à Saint-Pétersbourg dont il prend le parti d'explorer la surface, plongeant le lecteur dans un monde en ruine, baroque, violent et crépusculaire.

 

 

 

 

 

 

 

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10 mars 2013 7 10 /03 /mars /2013 06:17

 

 

australia-underground.jpg

 

 

Australia Underground

Andrew McGahan

Actes Sud - Collection Babel Noir (poche)

384 pages


 

 

L'histoire : Australie, 2010 : les nouveaux fascistes dominent un pays sécurisé sous prétexte d'anti-terrorisme. Un banal arnaqueur, frère du Premier ministre, découvre un secret d'Etat et un vrai mouvement de résistance. Un thriller d'anticipation politique aussi terrifiant qu'efficace.

 

 

 

 

 

 

 

 

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9 mars 2013 6 09 /03 /mars /2013 02:04

 

 

la-religion.jpg

 

 

La Religion

Tim Willocks

Sonatine (Grand format)

Pocket pour le format poche

852 pages


 

 

L'histoire : « La Religion », c'est le nom que se donne l'ordre des Hospitaliers, mais c'est aussi la bannière sous laquelle se rallie parfois la folie des hommes. En 1565, claustrés sur leur petit archipel au sud de la Sicile, les chevaliers de Malte s'apprêtent à recevoir les furieux assauts de l'armée ottomane. À un contre cinq, les chrétiens tiennent le siège au prix de combats effroyables. Un déchaînement de violence dans lequel se trouve entraîné Mattias Tannhauser, un ancien janissaire qui a connu les deux camps. Pour les beaux yeux de la comtesse Carla La Penautier, le trafiquant d'armes et d'opium embarque pour l'enfer...


Tim Willocks est né en 1957 à Stalybridge, en Angleterre. Grand maître d'arts martiaux, il est aussi chirurgien, psychiatre, producteur, scénariste (il a travaillé avec Steven Spielberg et Michael Mann) et écrivain. Il est l'auteur de plusieurs romans noirs à succès. Avec La Religion (Sonatine Éditions, 2009), Tim Willocks renouvelle le roman historique. Son premier roman, Bad City Blues (Éditions de L'Olivier, 1999) a été adapté au cinéma par Dennis Hopper. Publié outre-Manche en 1995, Green River a été réédité en France en 2010 (Sonatine Éditions). Il vit actuellement en Irlande.

 

 

 

 

 

 

 

 

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