2 juin 2013 7 02 /06 /juin /2013 16:55

 

 

 

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La création d’un clown noir n’est pas entièrement une création originale de l’auteur.

            En 1886, un dénommé Footit fit équipe avec un nègre baptisé Chocolat. Pendant une vingtaine d’années, ils imposèrent un duo comique entre un clown blanc et un Auguste noir, souffre douleur.

            L’expression : « Je suis chocolat », signifiant : « Je suis berné » a été popularisée par les dialogues de leur numéro. Leur carrière connut son apogée aux Folies Bergères en 1905. L’humiliation de Chocolat suscitait les rires du public. Leur duo symbolisait les relations entre Blancs et Noirs, à l’époque. C’était une représentation de la domination coloniale.

            Mais le public du début du siècle dernier finit par se lasser de ces bouffonneries, si bien que les deux compères se séparèrent en 1910. Footit ouvrit un bar, et Chocolat courut les cachets. Pour la fin, il se lança avec son fils dans un duo de la dernière chance : « Tablette et Chocolat ». Ce fut un bide.

            Devenu alcoolique, Chocolat mourut en novembre 1917, dans la misère et l’anonymat.

 

 

Jean-Paul Raymond

 

 

 

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30 avril 2013 2 30 /04 /avril /2013 19:39

 

 

 

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Vous allez pouvoir lire ci-dessous la cinquième aventure d'Harry Dickson écrite par Jean-Paul Raymond. Nous remercions chaleureusement l'auteur d'avoir réouvert les portes du passé pour faire connaître le Sherlock Holmes américain aux lecteurs d'aujourd'hui.

 

 

 

 

 

 

 

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30 mars 2013 6 30 /03 /mars /2013 18:56

 

 

 

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Cette aventure de Harry Dickson (précédemment publiée dans le fanzine Mellonta) est la première que j’ai écrite. À cette époque, je venais de lire à peu près tout ce que les Éditions Marabout avaient publié concernant les Contes Fantastiques de Jean Ray. Et j’avais aimé ce qui n’était pas, en soi, très extraordinaire.

 

Et là, le premier volume regroupant cinq des premières aventures d’Harry Dickson me tomba dans les mains. Je me souviens qu’il s’agissait d’un exemplaire défraîchi (toujours chez Marabout) que j’ouvris, j’avoue sans conviction, un vendredi soir dans un wagon de métro bondé.

 

J’ose dire que je passai le week-end à me délecter avec le Vampyre qui chante ou Cric-Croc le Mort en Habit. Bien sûr, plongé dans cette fantasmagorie, j’étais aux opposés de ce que pouvait représenter la Série Noire ! Mais quel charme ! Quels mystères en dehors de toute logique ! Et quelle ambiance si délicieusement « so-british » !

 

Il me fallut plusieurs années avant que j’ose apporter ma modeste pierre à l’édifice. Ce sera cette histoire de Saint James. Je l’ai démarrée avec la découverte d’un sarcophage dans les immensités désertes des Grampians. Et puis... Je me suis laissé emporter par l’histoire...

 

J’espère que vous aimerez.

 

 

Jean-Paul Raymond

 

 

 

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1 mars 2013 5 01 /03 /mars /2013 19:04

 

 

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Jean-Paul Raymond revient nous rendre visite, accompagné du Sherlock Holmes américain, Harry Dickson, dans une 3ème aventure, La Momie disparue.

 

 

 

Préface de l’auteur :

 

 

Le thème servant d’ossature à cette nouvelle histoire d’Harry Dickson trouve son origine dans un ensemble d’informations semi-légendaires circulant dans le monde anglo-saxon et, plus particulièrement, en Amérique Latine.

 

Il s’agit de la recherche d’un trésor – oublié et perdu – probablement la masse d’or et de joyaux la plus impressionnante du monde. À savoir, l’héritage disparu du tout dernier empereur Inca : Atahualpa. Durant plus de quatre siècles, nombre d’aventuriers l’ont cherché… sans trouver. Les épisodes se sont multipliés et les tragédies ne se comptent plus.

 

Cependant, dans la mouvance de cette épopée, le lecteur français est très souvent laissé sur sa faim car, à ma connaissance, aucun livre digne de ce nom concernant cette affaire n’a encore été traduit ; si bien que, quand on ne possède pas la langue anglaise…

 

Il ne reste plus qu’à lire cette nouvelle histoire d’Harry Dickson où les grandes lignes de l’épopée « inca » se mêlent étroitement à une succession de mystères « écossais ».

 

 

-oOo- 

 

 

 

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26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 16:39

 

 

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Jean-Paul Raymond nous propose aujourd'hui une deuxième aventure d'Harry Dickson de son cru, La Comtesse Rouge. Laissons-le nous en parler !

 

 

 

Préface de l’auteur :

 

 

Quelques curieux ou quelques esprits particulièrement au fait de la geste fantastique remarqueront immanquablement que le nom d’Agnès de Chastillon ne se trouve pas comme très original. C’est vrai. Je l’ai emprunté – et c’est là un clin d’œil en même temps qu’un hommage – à la mémoire de Robert Howard qui a créé le personnage au long d’une seule et unique nouvelle, et demie !

 

À l’origine, il s’agissait d’une petite paysanne, dans une France déchirée et sortant tout juste du Moyen-Âge, du temps de Jeanne d’Arc et de Gilles de Rais. D’où, strictement rien à voir avec ma Comtesse Rouge.

 

Dans l’une de ses préfaces, Leigh Brackett définit, fort brièvement, le personnage :

 

« Plus intelligente que Conan, plus séduisante que Solomon Kane, et aussi fine lame que tous les autres héros d’Howard. »

 

Mais de nos jours, rencontrer la toute première Agnès de Chastillon s’impose, certainement, comme une épreuve de longue haleine ! ( À ma connaissance, la dernière édition « française » de ces textes date de juillet 1993. )

 

Si bien que contre cette mauvaise fortune, il ne reste plus au lecteur, avant de se lancer à corps perdu dans les réserves empoussiérées de multiples bouquinistes, que de prendre un premier contact avec la seconde Agnès de Chastillon, celle qui s’est opposée au Maître détective, à Harry Dickson.

 

 

 

-oOo- 

 

 

 

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12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 14:13

 

 

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Nous allons publier aujourd'hui une novella de Jean-Paul Raymond, une aventure apocryphe appartenant au cycle d'Harry Dickson : Le Spectre de l'Araignée. Mais tout d'abord, laissons l'auteur nous présenter le personnage d'Harry Dickson, le Sherlock Holmes américain.

 

 

 


 

 

QUI ÊTES-VOUS MONSIEUR HARRY DICKSON ?

 

 

 

           Le périple interminable des fascicules où figure l’intégralité des aventures du détective Harry Dickson s’étend sur plus d’un siècle.

            À l’origine (1907 – 1908), il s’agit d’une série allemande, assez pauvre, retraçant des aventures apocryphes d’un personnage fort connu, d’un maître détective. Autrement dit : de Sherlock Holmes. Mais les héritiers de Conan Doyle, rendus furieux par cette appropriation frauduleuse, interdisent aux éditeurs allemands l’utilisation du nom prestigieux, si bien que Sherlock Holmes se transforme, au bout de deux numéros, en Harry Taxon.

            En 1927, un éditeur belge décide de reprendre ces fascicules à son compte, et il les fait traduire en néerlandais. À cette occasion, Harry Taxon prend le nom définitif de Harry Dickson.

            En 1929 une version française est programmée, et le même éditeur se met en quête d’un traducteur. Entre plusieurs autres il recrute un certain Raymond de Kremer plus connu par la suite sous le nom de Jean Ray.

            Seulement il s’agit-là d’un travail alimentaire, et Jean Ray s’ennuie. Si bien que peu à peu le vieil écrivain gantois prend le pas sur l’auteur anonyme d’origine, et Jean Ray invente un grand nombre d’aventures originales, partiellement, ou intégralement de son cru. L’éditeur est d’accord. La seule condition sera de respecter, à l’intérieur de chaque histoire, la couverture d’origine (illustrée par Roloff), couverture préalablement achetée par l’éditeur néerlandais.

            Dès lors, entre 1931 et 1938, il s’en suit 106 fascicules plus ou moins imaginés par Jean Ray (sur les 178 que comporte la série française). En 1938 l’affaire s’arrête, faute de rentabilité, avant la parution de la toute dernière aventure d’Harry Dickson (le Polichinelle d’Acier) qui demeurera inachevée.

            En 1966, Jean Ray est en pleine gloire. Il est reconnu comme le plus grand auteur fantastique vivant, et les Éditions Marabout rééditent une bonne part des fascicules qui lui sont attribués. Ainsi, toute une nouvelle génération va découvrir Harry Dickson.

            Il s’en suivra à partir de 1984 (aux Éditions Corps 9) la publication de l’intégrale des fascicules non-rayens (24 tomes) où figurent en particulier l’épopée (excellente !) du Professeur Flax monstre humain (on l’attribue à Gustave le Rouge), un personnage qui a été évoqué dans la novella que vous allez lire ci-dessous : le Spectre de L’araignée.

            Également à partir de 1984 (aux Éditions NEO), il a été publié (en 21 tomes) l’intégrale des récits « Harry Dickson » attribués officiellement à Jean Ray.

            Par la suite, dans les années qui ont suivi, d’autres auteurs ont apporté leur contribution au mythe. Parmi les principaux on peut citer Gérard Dôle (Éditions Fleuve Noir et Terre de Brume) ainsi que les BD de Nolane et Roman aux Éditions Soleil.

            Comme on peut le constater, Harry Dickson n’est toujours pas mort. Des générations successives ont pu s’enchanter avec ces aventures impossibles (très feuilletonnesques !) totalement irréalistes, et qui se calquent de manière irraisonnée sur une vieille Angleterre passablement victorienne mais qui demeure, le plus souvent, en dehors du temps et de l’espace.

            Alors, comment expliquer ce succès, et cette longévité ? C’est que ce diable d’homme, qui a depuis longtemps pris le pas sur ses créateurs successifs, possède un charme fou, ainsi qu’un parfum de mystère qui se révèle incomparable !

            À vous de vous faire votre opinion. Si vous n’avez jamais lu aucune aventure d’Harry Dickson – du moins celles appartenant au canon : celles des fascicules – il vous reste certainement beaucoup de lecture en retard !

 

 

 


 

 


 

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Le Spectre de l'Araignée


Une aventure d'Harry Dickson


de Jean-Paul Raymond

 

 

 

 

 

 

 

 

 






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